Souvent considéré à tort comme l'apanage de la maladie mentale et en particulier de la dépression, le suicide, c'est avant tout un problème humain, un acte extrême, dont la violence et le désespoir dérangent, interpellent, questionnent.
Les premières manifestations de la crise suicidaire sont difficiles à cerner : ses aspects sont très variables, les troubles sont parfois inapparents. Lorsqu'ils existent, ils se manifestent par des signes peu spécifiques et permettent peu de prévoir si la crise va évoluer vers une rémission spontanée ou vers une tentative de suicide ou d'autres passages à l'acte. Pourtant, il est essentiel de repérer une telle crise suicidaire car elle justifie une prise en charge et constitue un moment fécond où une action thérapeutique est possible.
L'adage « mieux comprendre, pour mieux agir » prend toute son ampleur...
Permettre à chacun de ne plus fermer les yeux, d'entendre la souffrance pour une réelle prévention du risque suicidaire.
Le suicide n'est pas la résultante d'une cause unique et clairement définie mais l'aboutissement d'un processus plus ou moins complexe, d'un cheminement plus ou moins long vers ce point de non-retour. Comprendre cela, c'est se donner la possibilité d'agir à chaque étape du processus,
Prendre le pouvoir de glisser à tout instant un grain de sable dans la mécanique suicidaire.
Questionnaire « idées reçues sur la prévention du suicide »
Débat concernant les réponses au questionnaire
et quelle première attitude adopter ?
Les trois types de signes
Premières attitudes recommandées :
chez l'enfant ; chez l'adolescent ; chez l'adulte ; chez la personne âgée ; chez les personnes atteintes de troubles psychiques avérés ; chez les personnes soufrant d'addiction et d'alcoolisme
Les épidémiologistes ont établi un certain nombre de corrélation qui peuvent apporter des critères d'évaluation. Ils utilisent les concepts de :
- facteurs de risque : primaires, secondaires, tertiaires
- Les événements de vie
- Les facteurs de protection
La reconnaissance de la crise
Le contexte, les signes de vulnérabilité psychique, les signes d'impulsivité, les facteurs individuels, familiaux, psychosociaux...
Evaluation de la dangerosité et de l'urgence en six points :
Le niveau de souffrance, le degré d'intentionnalité, les éléments d'impulsivité, recherche d'un événement précipitant (conflit, rupture...), la présence de moyens létaux à disposition, la qualité du soutien de l'entourage
Les principes de bases, sur deux axes :
- temporel, associant intervention de crise et suivi au long cours
- Synchronique, associant prise en charge de l'individu et implication de son entourage familial et social.
Il s'agira de repérer sur ces deux axes ce qui fait la singularité de la crise suicidaire et de rechercher la présence ou l'absence de facteurs de risques associés.
Les interventions devront tenir compte des interrelations de l'individu avec son entourage et avec l'ensemble du tissu social. La prise en charge de la crise suicidaire devra être de nature pluridisciplinaire. Les modalités d'intervention proposées doivent être adaptées aux différents contextes dans lesquels se situe le sujet ; contextes, qui peuvent aller du plus familier au plus spécifique : La famille et l'entourage proche ; Le milieu (socioprofessionnel, scolaire, carcéral, militaire...) ; Les médecins généralistes ; Les paramédicaux de proximité, les travailleurs sociaux ; Les services d'urgence ; Les psychiatres ...
A quoi il faut ajouter le problème de l'hospitalisation ;
Et le cas particuliers de la personne âgée et des états d'addiction
2 jours
Tout public
Que ce soit un manager pour être à l'écoute de ses collaborateurs,
ou que ce soit un encadrants de personnes à risque (adolescents, antécédent, addiction, maladie ou handicap sévère, prisonnier....)
Aucun
Auto-évaluation de positionnement par entretien ou questionnaire.
Auto-évaluation des acquis de la formation par questionnaire amenant à une réflexion sur un plan d'actions.
Apports théorique mais essentiellement discutions et jeux de rôle...
La connaissance n'est pas purement intellectuelle; le corps, les émotions, l'imaginaire interviennent dans les processus de connaissance d'une situation.
La mise en situation provoquée par le jeu de rôle favorise, au delà de ce que permettrait la simple évocation verbale, non seulement le repérage de situations problématiques, mais leur traitement.
Les partici-pants s'aperçoivent en particulier que leurs attitudes ne correspondent pas à leur discours. Ils s'aperçoivent aussi qu'ils ne perçoivent pas toujours correctement les rôles d'autrui.
C'est en se situant dans l'imaginaire que le jeu de rôle peut être efficace en modifiant les représentations (de la situation, de lui même, des autres) de celui qui joue.
Une attestation de formation sera envoyée post formation.